Eglise Saint Dulien et Saint Dulcien - 1868

L’église paroissiale est construite près du lieu où se trouvait l’église romane, devenue trop exigüe. Elle avait la particularité d’avoir un clocher avec flèche en aiguille.
Dans l’église se trouvent 3 statues :
Saint Matthieu : Cette statue en bois, du XVème siècle, provient de la Chapelle du Trépas
Saint Bathélémy : Cette statue en bois polychrome, du XVIIème siècle, provient de la Chapelle du Trépas, dont Barthélémy était le protecteur. Il fut dépouillé vivant de sa peau et est invoqué, en raison de la nature de son martyre, contre la « râche » ou impétigo des enfants.
Saint Mathurin : Cette statue en bois polychrome, provient de la Chapelle du Trépas. Saint Mathurin, ou « Mathaud », maître du vent et de l’eau, est invoqué contre les orages.

Chapelle du Trépas - XIIIè siècle

Cette chapelle est reconstruite sur les ruines d’un premier édifice dédié à Saint Barthélémy. Les jumeaux Dulien et Dulcien seraient, si l’on en croit la légende, les évangélisateurs de Jans. Venus s’établir sur les bords du Cosne, dans un asile qui serait devenu la chapelle, ils auraient été décapités en raison de leur fidélité au christianisme. Une fontaine située à proximité passe pour avoir des vertus curatives.

Croix Petra, lieu-dit La Longueville

L’origine de cette croix est inconnue. Selon une légende, chaque trou correspondrait à une personne qui aurait été tuée.

Calvaire de mission - 1895

Le Calvaire a été construit lors de la mission de 1895, il est restauré à l’occasion de celle de 1947. Les missions, sauf en cas de guerre, ont lieu tous les dix ans au cours de l’hiver et durent trois semaines. Une équipe de missionnaires spécialisés en assure l’animation. Pendant cette période ont lieu des prédications et des conférences pour tous d’une part, et par catégories de fidèles d’autre part. Des fêtes où le côté spectacle n’est pas absent remplissent l’église malgré le froid et la pluie. La mission se termine toujours le dimanche par une grande cérémonie à l’occasion de laquelle le sanctuaire est décoré, et le parcours, conduisant au lieu d’un monument ou calvaire inauguré en cette circonstance, orné de guirlandes.

Le relais de la diligence 

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Histoire

Ethymologie et historique

Jans vient, semble-t-il, du nom Jehan.
Jans possède un nom en gallo : Jantz
Jans était autrefois le centre d'une importante châtellenie appartenant au duc de Bretagne. En 1294, cette châtellenie a pour seigneur Brient Le Bœuf, sire d'Issé, qui reconnaît alors devoir à cause d'elle 4 livres en derniers d'Ost au duc de Bretagne. Elle est donnée en 1333 par le duc Jean III à Jean de Rougé, sire de Derval (D. Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, IIII, et 1359). Le sire de Jans est fondateur des églises de Jans et de Treffieux.
Il jouissait d'une partie des coutumes d'Abbaretz et de Nozay (déclaration de Jans en 1541) mais il n'avait comme domaine proche qu'une petite dîme, un bois de 100 journaux de terre et le moulin à eau de Grandville sur le Don. Toutefois, le seigneur de Nozay lui devait chaque année une rente de 126 livres 13 sols 4 deniers (déclaration de Derval en 1680).
 La châtellenie de Jans s'étendait jadis sur 5 paroisses : de Jans à Treffieux, Abbaretz, Nozay et Derval. La châtellenie de Jans est tenue chronologiquement par les familles Le Boeuf, Rieux (par mariage en 1235 de Nicole Le Bœuf et de Geoffroi de Rieux), Ambroise, Bretagne, Laval, Châteaugiron, Rieux, Laval, Montmorency (en 1543) et Bourbon-Condé (en 1632).
 Note 1 : liste non exhaustive des recteurs de Jans : J. B. Dugast et Auguste Ménard qui ont fait reconstruire l'église. L'abbé Gautier est originaire de Jans.
 

Son Logo officiel :

Ecartelé de vair et d'hermine, à l'écusson de gueules  en cœur à la fleur de Lys d'or.
Sa devise : Vif à tout heurt.
Créé par Michel PRESSENSE et adopté par délibération du conseil municipal en 1995